Le Monde accumule les bourdes
C'est quand même gravement la honte. Depuis quelques temps, le Monde accumule les bourdes en Une de son journal.
Il y a deux semaines, le Congrès américain devait voter le plan Paulson, première mouture. Le Monde n'hésite pas, et met en une que le plan a été adopté. Sauf que ça n'a pas été le cas ...
Etrange posture. Généralement, le journal use du conditionnel quand il parle d'un évènement qui n'a pas encore eu lieu au moment du bouclage. Les prédictions du futur, même hyper proche, ne sont pas vraiment compatibles avec le journalisme. Pour le coup, le journal s'est excusé en expliquant qu'il paraissait tellement logique que le plan soit voté qu'ils n'ont pas hésité à mettre de l'indicatif dans leur texte. Erreur, erreur ... Encore une bonne leçon pour les apprentis journalistes dont je fais partie.
Deuxième bourde, pour moi de loin la plus incroyable. A propos de la non extradition de Marina Petrella, le Monde parle de "Cécilia Bruni Sarkozy". Oui, Cécilia Bruni Sarkozy. En une. Je veux bien que la vie sentimentale de notre président soit agitée, mais il a des limites. Aller mélanger Cécilia Attias et Carla Bruni, c'est fort de café. Je veux bien croire que l'auteur du papier ait fait une confusion, un lapsus. Mais il y a quand même des gens qui relisent les papiers non ? Comment un truc pareil peut-il passer sans que personne ne s'en rende compte ?
Dernière bourde en date, l'auto-promo du journal pour son hors série sur la Première Guerre Mondiale. "Il y a quatre-vingts ans, la Première Guerre mondiale prenait fin." 1918+80= 1998. Et pas 2008. La Grande Guerre a pris fin il y a 90 ans ... Là encore, personne pour corriger ?
De telles erreurs dans le journal dit le plus sérieux et le plus fiable de France, cela fait peur. Cela met surtout en exergue le grand danger qui touche les rédactions depuis plusieurs années : la disparition des correcteurs. Au nom de la rentabilité, on supprime ces postes, et on demande aux journalistes de corriger eux-mêmes leurs copies. Car le correcteur, que faisait-il ? Outre la vérification de l'orthographe, il n'hésitait pas à sortir encyclopédies et dictionnaires pour vérifier que les dates ou les faits soient rigoureusement exacts. Un poste indispensable, et pourtant sacrifié ... On en voit aujourd'hui le résultat.
Il y a deux semaines, le Congrès américain devait voter le plan Paulson, première mouture. Le Monde n'hésite pas, et met en une que le plan a été adopté. Sauf que ça n'a pas été le cas ...
Etrange posture. Généralement, le journal use du conditionnel quand il parle d'un évènement qui n'a pas encore eu lieu au moment du bouclage. Les prédictions du futur, même hyper proche, ne sont pas vraiment compatibles avec le journalisme. Pour le coup, le journal s'est excusé en expliquant qu'il paraissait tellement logique que le plan soit voté qu'ils n'ont pas hésité à mettre de l'indicatif dans leur texte. Erreur, erreur ... Encore une bonne leçon pour les apprentis journalistes dont je fais partie.
Deuxième bourde, pour moi de loin la plus incroyable. A propos de la non extradition de Marina Petrella, le Monde parle de "Cécilia Bruni Sarkozy". Oui, Cécilia Bruni Sarkozy. En une. Je veux bien que la vie sentimentale de notre président soit agitée, mais il a des limites. Aller mélanger Cécilia Attias et Carla Bruni, c'est fort de café. Je veux bien croire que l'auteur du papier ait fait une confusion, un lapsus. Mais il y a quand même des gens qui relisent les papiers non ? Comment un truc pareil peut-il passer sans que personne ne s'en rende compte ?
Dernière bourde en date, l'auto-promo du journal pour son hors série sur la Première Guerre Mondiale. "Il y a quatre-vingts ans, la Première Guerre mondiale prenait fin." 1918+80= 1998. Et pas 2008. La Grande Guerre a pris fin il y a 90 ans ... Là encore, personne pour corriger ?
De telles erreurs dans le journal dit le plus sérieux et le plus fiable de France, cela fait peur. Cela met surtout en exergue le grand danger qui touche les rédactions depuis plusieurs années : la disparition des correcteurs. Au nom de la rentabilité, on supprime ces postes, et on demande aux journalistes de corriger eux-mêmes leurs copies. Car le correcteur, que faisait-il ? Outre la vérification de l'orthographe, il n'hésitait pas à sortir encyclopédies et dictionnaires pour vérifier que les dates ou les faits soient rigoureusement exacts. Un poste indispensable, et pourtant sacrifié ... On en voit aujourd'hui le résultat.